Tu as entre 15 et 29 ans ? Fais bouger le Grand Est et rejoins le Conseil Régional des Jeunes.
Animatrice : Pour mieux comprendre ce que signifie être membre du conseil régional des jeunes du Grand Test, au moment où la région relance les candidatures, nous accueillons Celia Bonomi, salarié meusienne de 27 ans, en fin de mandature. Elle nous explique le fonctionnement de ce CRJ.
Celia Bonomi : C'est un comité consultatif de 72 membres, donc de 15 à 29 ans, répartis sur toute la région Grand Est. Donc on réside en région et on se réunit une fois par mois, voire plusieurs pour parler des thématiques en lien avec la jeunesse sur notre région.
Animatrice : Vous travaillez en commissions, en groupes spécifiques, quels sont les différents thèmes ?
Celia Bonomi : Alors effectivement, on travaille par commission. Donc, dès les premières séances de travail, on identifie la commission qu'on souhaite intégrer, ce qui n'empêche pas de travailler avec d'autres groupes par la suite. Donc on va avoir formation professionnelle, lycée, culture, environnement, transport, santé. L'idée est de vraiment travailler sur toutes ces animations et on peut switcher d'un groupe à l'autre.
Animatrice : Et vous du coup à titre personnel, vous avez choisi quel thème et pourquoi ?
Celia Bonomi : La santé. La santé parce que la santé des jeunes et la santé mentale surtout, ça devient une thématique prioritaire selon moi et surtout sur le territoire rural d'où je viens.
Animatrice : Quelles ont été vos motivations : pourquoi avoir rejoint le CRJ ?
Celia Bonomi : Alors, j'ai choisi de rejoindre le Conseil Régional des Jeunes parce que je trouvais que mon engagement aurait peut-être une portée plus dynamique si c'était à l'échelle de la région et pas uniquement au niveau local. Donc, je me suis dit pourquoi pas et j'ai moi-même échangé avec des membres des mandatures précédentes, qui m'en ont parlé, qui m'ont dit qu'effectivement c'était une super expérience.
Animatrice : Alors votre mandat s'achève, la région Grand Est a lancé le nouvel appel à candidature, quel bilan tirez-vous de cette expérience ?
Celia Bonomi : Pour moi, ce sont les rencontres qui nous ont vraiment forgées et qui ont vraiment créé un lien. On a réussi à monter un réseau de jeunes de 15 à 29 ans et on a déjà pour projet de se revoir après la mandature. Et d'un point de vue professionnel, ces rencontres elles ont été matérialisées à l' intérieur du Conseil Régional des Jeunes, mais également aux rencontres qu'on a pu faire en dehors parce qu'on s'est déplacé dans pas mal de régions . On s'est rendu en Bretagne? à Saint-Brieux pour rencontrer les autres conseillers régionaux de France et Outre mer. D'autres se sont rendus à Bourge. On s'est rendu dernièrement à Montpellier. Voilà, il y a pas mal de visites qui se sont faites et on est même allé en dehors de la France dans d'autres pays.
Animatrice : Vous êtes allés où par exemple ?
Celia Bonomi : Alors on s'est rendu en Italie dans le cadre de l'accompagnement des lycéens pour la Villa Médicis à Rome, et on s'est rendu également à Auschwitz Birkenau pour une visite mémorielle du camp de concentration. Et tout ça pris en charge (financièrement) par la Région Grand Est.
Animatrice : Selon vous Célia Bonomi, pourquoi rejoindre le Conseil Régional des Jeunes du Grand Est ?
Celia Bonomi : Dans un premier temps, je dirais qu'il faut pas avoir peur de se lancer. Il n'y a pas de honte à se rendre compte qu'une expérience est bien ou pas bien, mais elle apporte forcément quelque chose de positif. Et en l'occurrence, la mandature au conseil régional des jeunes pour moi, c'est une expérience unique de non seulement faire des rencontres, de s'ouvrir à d'autres personnes qu'on aurait peut-être pas rencontrées dans son quotidien, et le fait aussi de s'ouvrir vraiment à d'autres cultures, à d'autres façons de voir les choses, pareil qu'on aurait pas eu l'occasion de faire. C'est l'opportunité aussi de se rendre sur des animations, des manifestations culturelles comme des festivals. On s'est rendu à la fête de la musique à Reims, au (festival du) Cabaret Vert à Charleville-Mézières, il y a également des animations à Colmar... Voilà, c'est vraiment en fonction des tendances et des animations qui peuvent se mettre en place. Et puis c'est l'opportunité aussi de s'engager réellement pour sa région et de mettre à profit ses compétences, ses connaissances et toute sa bonne volonté.
Si toi aussi tu veux t'engager, partager tes idées et devenir acteur du territoire Grand Est, candidate avant le 5 décembre sur le site grandest.fr.

