24 novembre 2025 - 159 vues
Tensions dans certains collèges meusiens : l’État rappelle au respect du cadre républicain.
Deux incidents récents dans des établissements scolaires du département ont déclenché une vague de mises en cause publiques contre des personnels de l’Éducation nationale, principalement via les réseaux sociaux. Des accusations non vérifiées et des propos préjudiciables ont circulé, fragilisant la relation de confiance indispensable au bon fonctionnement des collèges précise un communiqué de la Préfecture.
Face à cette situation, le préfet de la Meuse et le recteur ont rappelé que l’École repose sur des principes fondamentaux — respect mutuel, transmission des savoirs, protection des élèves et reconnaissance de la mission des personnels. Ils soulignent que chaque situation est traitée dans un cadre strict, via des procédures et instances dédiées, garantissant objectivité et équité.
Le 21 novembre dernier, comme annoncé, le préfet s’est rendu dans les collèges de Montmédy puis d’Étain, accompagné d’un représentant du Service de Défense et de Sécurité Académiques (SDSA). Les échanges, menés volontairement à huis clos, avaient pour but d’instaurer un dialogue serein avec les équipes éducatives. L’objectif : écouter les personnels, réaffirmer le soutien de l’État et rappeler l’importance de la cohésion au sein de la communauté scolaire.
Dans un communiqué, le préfet et le recteur ont réaffirmé leur détermination : toute atteinte à la dignité ou à la mission des personnels sera traitée avec la plus grande fermeté, dans le cadre des lois de la République.
Au collège Louise-Michel d’Étain, plusieurs enseignants expriment leur inquiétude face à une évolution préoccupante des relations avec certaines familles. Malgré un engagement reconnu dans de nombreux projets pédagogiques, artistiques, culturels ou sportifs, ils disent faire face à des contestations répétées de leurs décisions, à des comportements irrespectueux d’élèves et parfois à des procédures initiées directement par des responsables légaux.
Selon eux, comme le relate un article de nos confrères de l'Est Républicain recemment, ces remises en cause fragilisent leur autorité et perturbent la cohérence éducative. Les enseignants indiquent toutefois bénéficier du soutien de leur administration.
Dans un contexte où les réseaux sociaux peuvent rapidement amplifier la moindre tension, les autorités rappellent que la contestation publique ou la diffusion d’accusations non fondées nuit à la sérénité des établissements et au traitement juste des situations.
L’État réaffirme sa volonté de protéger l’École, ses valeurs, ses personnels et ses élèves, afin que les établissements restent des lieux d’apprentissage, de confiance et de transmission des valeurs républicaines.
Image d'illustration.
